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Les techniques pour augmenter sa productivité et insuffler confiance et motivation.

Transcript par : Fanny Cheung

La générativité

Jérémy : J’ai découvert le terme, comme tout le monde, je pense, il y a très peu de temps. C’est un terme qui s’applique à plusieurs domaines. En sociologie, en informatique, en psychologie, etc. D’une manière plus générale, la générativité, c’est la mesure de la conservation de l’efficacité, voire de l’amélioration, indépendamment de tout influence extérieure. C’est la capacité d’une personne à déléguer correctement aux bonnes personnes, à supprimer les choses qui, dans le fonctionnement d’une équipe, vont poser des problèmes.

Guirec : C’est un peu une personne qui est capable de faire en sorte que les autres soient productifs. Pas forcément lui, mais que l’équipe, en générale, soit plus productive.

Christophe : À partir du moment où on commence à s’inquiéter que quelqu’un disparaisse, ça prouve à quel point sa générativité est négative. C’est un peu comme le cas de “Qu’est-ce qui se passe si je me fais écraser par un bus ?”

David : C’est le bus factor

Christophe : Parfois, c’est aussi la connaissance. La connaissance pour faire tourner un projet, un environnement de développement, pour savoir où trouver les informations. Un exemple concret que j’ai pu observer : je suis allé chez un client et je me suis mis dans la peau d’un développeur. J’ai mis plusieurs jours avant de pouvoir être productif sur le projet. C’était très difficile de retrouver l’information, qui était disponible mais pas à un seul endroit.

L’automatisation

Guirec : Au niveau des méthodes de travail, il y a des moyens pour faire réduire le temps de configuration.

Christophe : La liste des instructions était automatisable. Il y avait simplement la question de découvrir l’information mais aussi de l’automatiser.

Jérémy : La question de l’automatisation revient sans cesse. Il y a les deux extrêmes : l’un, c’est de recourir très vite à l’automatisation et finalement passer beaucoup trop de temps à automatiser quelque chose qui sera rarement répété. Et l’inverse, c’est de se dire, “C’est la dernière fois que je vais avoir à le faire donc je ne vais pas prendre le temps de le faire.” C’est toujours quelque chose de subtil de mesurer l’effort qu’il faut faire pour automatiser.

Le manifesto

Jérémy : La découverte de la culture et du style. Un exemple : Valve Ca permet d’avoir une vue d’ensemble de l’entreprise.

David : Je voulais utiliser GitBook pour faire le partager dans mon entreprise. Mais, c’est un peu compliqué.

Christophe : Chez nous, on a adopté le fait que lorsque tu prends une tâche en main, tu es responsable du développement jusqu’au moment où c’est délivré au client. Le fait de le mentionner évite les quiproquos.

Céline : En rapport avec le welcome book, chez OpenClassrooms, on a créé un cours pour apprendre aux nouveaux auteurs à créer des cours. En faisant ce cours, on s’est questionné sur quelles étaient nos bonnes pratiques.

Christophe : Finalement, c’est une forme d’automatisation du transfert de connaissance, le fait de matérialiser ces informations dans un document ou un média.

Sylvain : On a fait cette approche pour le podcast le Ruby Nouveau sur /participer. On a envie d’inviter plein de gens. Avec le /participer, les gens ont moins peur.

Augmenter la productivité

Céline : Slack, ça a augmenté la productivité chez OpenClassrooms. Puis, à force d’être sur 5 ou 6 slacks en même temps, ça a commencé à nuire à ma productivité. J’ai pris la décision d’avoir des moments où je coupais toute notification sur mon ordinateur et mon téléphone. Ça me permet de mieux me concentrer. Et j’essaie d’envoyer tous mes mails au même moment, sinon, c’est l’enfer pour celui qui les reçoit.

David : Pour les mails, je fais des boucles à l’intérieur. Pour une réunion, “Si vous n’êtes pas disponible mardi 4h, alors proposez-moi une date”. Du coup, le mec n’a plus qu’à répondre oui ou une autre date. Tu programmes des tests d’acceptation :) ça évite d’avoir 50 boucles.

Sylvain : C’est le VSRE.

Jérémy : Cette question de canaux de communication nécessite une conscience de part et d’autre. À la fois, pour la personne qui est en réception, mais aussi pour la peronne qui en émet. Dans une culture d’équipe, c’est important d’avoir des codes et d’avoir un référentiel commun. C’est un facteur de productivité dans les deux sens. Lorsqu’on est ouvert à la communication, ça permet une communication très très rapide. Et lorsqu’on se permet de se protéger, ça permet d’être productif mais tout seul.

Christophe : Avoir une personne à l’extérieur qui observe, c’est bien aussi. “Vous ne vous rendez pas compte, vous n’arrêtez pas de vous interrompre les uns les autres, c’est toxique. Vous êtes juste en train de tuer votre productivité respective.” Parfois, c’est nécessaire ce genre de rôle dans une équipe. Sans quoi, l’équipe ne fait que reproduire un modus operandi qui est presque toxique.

Guirec : Il y a plusieurs études qui disent que le temps de concentration, c’est 90 minutes. Au bout de ces 90 minutes, tu vas aller faire une pause. Moi, j’utilise la technique Pomodoro, pas à 100%. Je l’utilise surtout comme une technique pour me forcer à prendre des pauses. Dans les pauses de 5 minutes, ça apporte parfois un nouveau point de vue quand tu reviens à travailler.

Céline : Je vais travailler à pied le matin. Ça m’aide à clarifier mes pensées et à penser ma journée. Ça fait du bien de prendre l’air !

Guirec : La marche a vraiment des effets bénéfiques.

La santé

Sylvain : La santé, c’est important. Si la machine corporelle est cassée, vous n’arriverez à rien de bon plus tard.

Guirec : Les aspects qu’on peut négliger un petit peu : bien manger léger (pour éviter d’avoir envie de faire la sieste), bien dormir. Deux aspects, que si on néglige, on va devenir moins efficace.

David : Vous utilisez pas F.lux ? C’est que sur Mac, je crois. C’est une application, en fonction de l’heure de la journée, ça baisse automatiquement la luminosité de ton écran.

Jérémy : C’est surtout la chaleur de l’image. Ça va jouer sur la température de l’image et diminuer la composante bleue qui a été identifiée comme responsable de l’absence de la sécrétion d’une certaine hormone qui facilite le démarrage du sommeil.

Guirec : Il y a aussi le site brain.fm. Tu peux mettre des sessions de musiques qui vont te permettre de te concentrer et de méditer.

Christophe : Une des choses qui est sous-estimée, c’est le silence. Le silence auditif, mais aussi visuel. Réaménager un espace de bureau, ça peut paraître anodin, mais c’est aussi assurer une meilleure productivité.

Céline : Je me suis mise à avoir des routines matinales. J’ai lu un livre, The miracle morning, on peut y trouver des techniques assez sympas. Méditation, yoga, visualisation positive. Le plus important, c’est de trouver ce qui marche pour soi et ce qui aide à avoir un équilibre pour le reste de la journée. Et sourire au moins 15 fois par jour !

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Découvertes des invités

• Sylvain Abélard

Les effets négatifs et imprévus du système de récompense – Perverse incentive

• Guirec Corbel

Chaîne Youtube qui se propose d'aiguiser notre esprit critique – Hygiène mentale

• Jérémy Lecour

Un outil d'automatisation qui fonctionne avec Python et une simple connexion ssh – Ansible

• David Leuliette

Plugin Jekyll pour bénéficier des service workers et notamment, la possibilité de offline – jekyll-offline

• Céline Martinet Sanchez

Interview de Joaquin Candela, directeur d'ingénierie pour le machine learning chez Facebook – Inside Facebook's AI machine

• Christophe Philemotte

Appliquer ce qui est fait dans le domaine software à échelle d'une entreprise – Agile and Lean Program Management